Spin off de fin
Je lis walking dead depuis ses débuts, bien avant que la série ne soit devenue iconique dérivée en jeux vidéos et en série télé et pourtant... pourtant... que de longueurs...que cette fin a pu...
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le 23 juil. 2020
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Le chocolat est toxique pour les chèvres. Dans le Seigneur des porcheries de Tristan Egolf, un personnage en donne toute une tablette à une très vieille chèvre moribonde. Il ne lui restait plus que quelques heures à survivre, de toute façon. Ainsi l’animal meurt, mais sans souffrir, d’une dernière friandise.
Walking Dead est la chèvre, cet Épilogue est la tablette. L’état de la bête ne pouvait plus qu’empirer, et plutôt que de la laisser crever dans des souffrances que le lecteur soucieux de terminer les séries qu’il entame aurait dû partager, Kirkman a décidé de l’envoyer ad patres.
Je n’évoquerai pas dans les détails le contenu de ce court volume (ou de ce long épisode, voir post scriptum). Si ce n’est pas le meilleur, ce n’est pas le pire. Le happy end rassure, la résilience pleine d’optimisme est là (« les épreuves que nous avons traversées nous ont offert un monde meilleur que celui que nous avions auparavant », Michonne, p. 57), tout est bouclé, il ne s’agira pas d’une de ces fins ouvertes qui déstabilisent les enfants.
En guise de sucreries finales, l’album joue même sur les points de vue et sur la chronologie du récit. Combien d’ellipses y a-t-il eu dans les trente-deux albums précédents ?
On se prend à se dire qu’un petit carré de chocolat de temps en temps plus tôt dans la série ne l’aurait pas tuée.
P.S. : Dans la version états-unienne, le volume 32 regroupe les épisodes 187 à 193. L’Épilogue de la version française (le volume 33, donc) est constitué par le seul épisode 193. Une maison d’édition est une maison d’édition, pas les restos du cœur, je sais. Et effectivement, publier à part ces soixante-douze planches (avec, pour atteindre un volume commercialisable, une postface sans grand intérêt et une gentille interview exhumée pour l’occasion) n’est pas un acte de charité.
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le 2 déc. 2020
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