Naissance d'un héros.
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"N'ayant pas de page où je peux critiquer la totalité des volumes d'Hellboy, je me suis dit que si quelqu'un voulait un avis sur l'utilité se lancer, oui ou non dans Hellboy, il irait jeter un coup d'oeil aux avis du premier volume qu'aux avis du 13eme."
Au début de je ne sais quel volume, Mike Mignolia dit de je ne sais plus quelle histoire d'Hellboy : "C'est quelque chose de pas très subtil au milieu d'un contexte subtil." Or, c'est TOTALEMENT la définition de ce qu'est Hellboy.
Vous prenez des tonnes de contes et de légendes, de faits historiques, d'écrits de grands auteurs du fantastiques, de créatures issues de centaines de folklores divers et variés et vous en faites un univers composé de prophéties, de vengeances, de phrases ésotériques et de menaces contre l'humanité. Vous ajoutez un traits graphique assez simple qui confine au mystique. Ca c'est pour le côté subtil. Et puis, afin de les affronter, vous mettez un gros mec, bien bourrin, en rouge, avec un poing gros comme ça, qui fume et jure comme un charretier ET IL LEUR PÈTE LA MOUILLE dans des combats dantesques. Ca c'est pour le côté "pas du tout subtil."
Et l'alliance des deux fonctionne très bien, d'autant plus que Mignolia a eu l'intelligence d'étoffer son récit de personnages supplémentaires, de menaces sur le long termes, de renvois à d'autres volumes au fur et à mesure de son travail, ou de faire appel à d'autres graphistes pour illustrer ses histoires. Hellboy, ça se lit à petite dose, un volume de temps en temps, sinon ça saoule par le côté répétitif de la formule (Hellboy arrive pour enquêter, on s'aperçoit qu'une menace ou des êtres issues de ma mythologie arrivent pour détruire l'humanité selon la prophétie de ceci ou de cela, et contrecarrant la prophétie, Hellboy envoie les démons ad padres.)
Non, Hellboy, faut en lire un volume, lire autre chose, lire un autre volume, parfois un peu dans le désordre (sans en abuser : évitez de commencer par le dernier volume...) et de se laisser happer par l'ambiance fantastico-mythologique, par le trait graphique, par les traits d'humours du personnage et par l'ampleur des batailles. Et ça en devient de la très bonne lecture.
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Créée
le 26 janv. 2015
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