20 ans après les histoires délirantes pour ne pas dire catastrophiques dans La Corde du Pendu puis le médiocre Bandit Manchot, Bob de Groot revient pour Marcel Dalton. Pas de quoi mettre en très bonnes conditions à l'ouverture de cet album. Mais soit, laissons lui sa chance.
Le script : Un oncle Dalton, que personne ne connaissait (même la terrible fratrie), débarque à la Nouvelle Orléans pour ouvrir une banque et prouver à tous que ces neveux peuvent y travailler. Un membre de la famille qui s'étant exilé en Suisse car il était le seul honnête ! ll vient donc ouvrir un business outre manche et souhaite faire par la même occasion une belle action.
Bon l'album est plat, on s'ennuie ferme entre les clichés sur la suisse amenés à la truelle et les actions qui n'ont rien de palpitantes (pourquoi voit-on une dizaine de gangster avec des noms de serpents débarquer avec des bretelles?? -> c'est nul !). Le méchant SmallPox est absolument insipide (il ne parle qu'avec l'onomatopée "Grunt" -> mais pourquoi ?? Ce n'est pas drôle!) et le dénouement du face à face avec Joe est ridicule, ne souhaitant pas dévoiler la surprise si vous tenez à vous lancer malgré tout dans cet album.
Heureusement que le dessin est plutôt inspiré (pour un album de la fin Morris) et que l'ensemble est un poil plus digeste que les autres de l'époque. Mais on est loin d'un album avec un membre Dalton qui apporte une vraie consistance à l'histoire comme le fabuleux Ma Dalton. Ah que ces temps sont loin...mais heureusement on peut les relire comme s'ils ne nous avaient jamais quitté !
Pas de bol néanmoins, Bob va nous ressortir une bouse avec L'Artiste peintre. Arf mais pourquoi ?