Alors là c'est marrant, il semblerait que Ernst ait viré Leonardo pour les couleurs. Il est vrai que dans le précédent album ils étaient tous els deux crédités, et puis j'ai toujours entendu dire que Leonardo avait besoin qu'on lui fournisse beaucoup de consignes pour qu'il s'exécute... J'imagine que l'auteur a trouvé plus de réconfort avec Smulkowski? Ou bien est-elle moins cher?
En tous cas, ce cinquième album est moins efficace globalement. Je préférais le trait fin des premiers albums, mais aussi l ton des gags. Ici ça devient trop gentil, moins critique. Ca reste tout de même un album agréable à lire.
Enfin je termine sur ce constat de sexualité sous jacente dans les personnages du spirou magazine ; en effet, si la politique éditoriale se refuse à montrer du sexe, les héroïnes sont tout de même très sexy, Isabelle Zappeur n'échappe pas à la règle. On est loin de Natacha, certes, mais quel popotin! D'autres auteurs vont plus loin que Ernst bien sûr, je pense à Clarke ou Bercovici qui n'hésitent pas à montrer des bouts de chair nue. J'ai hâte de relire les Cédric, car je pense que sa maman est la plus sexy des Milfs de Spirou.