Je ne vous parle pas de la destruction des forets ou de l'extinction des espèces animales, mais ce que les hommes retirent celle-ci pour redevenir complet.
Ils se sont extrait de son ventre en croyant pouvoir apprendre à marcher en nature sans personne quand ils ont appris à communiquer entre eux pour se retrouver.
Sauf que vivre en tant qu'humain connecté au monde ce n'est pas ca.
On ne vit pas à coté d'elle, notre essence étant son fruit.
Nous ne vivons pas à non plus avec elle, malgré son rasage constant de notre champ de vision, mais en elle, entourant constamment toujours notre perception du monde, parce que notre conception ne sera toujours qu'une partie d'elle peut importe à quel point on réduit celle-là en cendre.
Jouant toujours avec ses règles peu importe à quel point l'humanité s'invente des planchers moderne et des nouvelles grottes de circuits, ne pouvant s'extraire définitivement de l'harmonie et de son bien être qu'en devenant autre chose, en mourant de notre propre corps, notre propre conscience.
Dans ce manga, l'auteur bien connu va diviser son œuvre en 4 parties développées à chaque fois part un tome.
Le premier va nous démontrer l'amertume d'un vieux loup solitaire n'ayant jamais pu prouver sa force aux autres de la meute et voulant forcément prendre sa revanche tôt ou le tard : ayant toujours esquivé son rôle de puissance territoriale en voyageant vers toutes les autres espèces puis accouchant d'un travail zoologiste titanesque, comme une mère féconde offrant sa portée de qualité et la plus diversifiée à la haute société pour ensuite disparaitre, lui faire confiance dans son rôle de perpétuation des entités spirituelles pertinentes dans la conscience du monde.
Le deuxième narra simplement la prise de conscience d'un enfant qui va comprendre que la nature n'est jamais repoussée par les domaines que s'inventent les hommes, leurs barrières aussi fines que le papier à l'échelle forestière.
La nature ne reprend pas ses droits, elle use de ses droits constamment car ce monde sera toujours le sien peu importe à quel point on la recouvre, ses sens sont universels, on ne peut la rendre aveugle.
Le troisième sera pour indifférencier définitivement l'homme des animaux, montrer qu'ils seront toujours des individus de la nature : jouant à égalité, avec leurs armes, leurs connaissances, leur perspicacité et astuce, pour toujours avoir le dessus sur l'autre dans cette constante fuite en avant.
Le dernier déshabillera l'humain de son sentiment de supériorité en affichant le lien spirituel atavique qui existe avec les autres membres de son règne, l'imprégnant peu importe ses œillères, qu'ils sont tous simplement des mêmes vivants dans le même bateau, duquel il essaye de prendre la barre pour lui seul voir même de faire couler sans s'en rendre compte.
Ne comprenant pas qu'il ne pourra s'échapper définitivement de ces lieux, quand devenant lui-même un bateau : un morceau mort de matière sans aucun passagers, se déplaçant pourtant vers on ne sait quoi.