Tome de transition bien en deça de la qualité habituelle

Je ne suis pas habitué à critiquer Berserk mais j'avais besoin d'un défouloir à l'issue de la découverte de ce volume, qui selon moi, est le moins bon de la saga jusqu'ici, ce qui ne se traduit pas pour autant par une catastrophe mais par une déception de l'adepte que je suis.

Je me limite à la lecture d'un tome par mois depuis maintenant 6 mois pour des raisons évidentes**. Tomber sur un tome comme celui-ci au sein d'une saga comme celle-là, c'est donc sacrément frustrant.

Dans ce tome 29, il ne se passe pas grand chose. Je ne le pénalise pas pour autant, un tome de transition est parfois nécessaire pour mettre en place le contexte propice à l'histoire que nous suivons depuis des années. Ce n'est d'ailleurs pas le premier et la qualité était au RDV lors des précédents.

Cependant, la première partie m'a particulièrement déplu: les enfantillages n'ont pas leur place dans cette épopée de dark fantasy, encore moins quand on sait que Kentaro Miura ne publie qu'un tome annuel (quand on a de la chance).

Puck a trouvé un allié de poids dans les gags "moyennement drôles" en la personne d'Isidro. Mais si ce dernier commence à tourner les bastons au ridicule, on commence un peu à perdre les lecteurs qui ne sont clairement pas là pour ça! Un Jar-Jar Binks est bien suffisant et on préfère le voir faire ses conneries le moins souvent possible même si, de temps en temps, avouons-le, ça fait mystérieusement (et honteusement) mouche en déclenchant un sourire (n’exagérons rien tout de même).

Je croise les doigts pour que l'auteur se soit repris dès le tome 30 dont la lecture sera pour le mois prochain...

* Un tome publié par an, pas envie de me retrouver coincé dans un tel rythme.*