Voilà un manga qui me tient particulièrement à cœur. Sans nul doute l’une de mes œuvres préférées dans l’univers manga. Kenshin, est avec YuGiOh, Saint Seiya et Fly, l’un des tous premiers mangas que j’ai découvert. Et cela, lorsque je me relance dans sa lecture à travers cette édition « perfect » me rappelle plein de souvenirs, et me ramène pas mal d’années en arrière, sur les bancs du lycée.


À l'aube de la restauration de Meiji, bravant la règle interdisant le port du sabre, un vagabond solitaire jadis assassin se lave de ses crimes en portant secours aux plus démunis, et en se jurant qu'il ne tuera plus jamais personne... Kenshin reste aujourd'hui encore la référence du manga de sabre pour nombre de lecteurs de manga, et ce, alors que la série s'est achevé depuis plusieurs années.
Cette édition Perfect, à l'instar de celle de Dragon Ball, remet au goût du jour ce manga culte avec à la clef de nombreux avantages : un format plus grand, de nouvelles illustrations de couverture signées Nobuhiro Watsuki lui-même, toutes les pages couleurs d'origine (100 % inédites en France), une traduction améliorée, la conservation des onomatopées japonaises? Un véritable bain de jouvence pour ce manga qui compte des milliers de fans en France et qui attendent impatiemment la sortie de cette édition !


La force de Kenshin, outre une histoire excellente et rudement bien menée, c’est l’aspect historique et authentique du contexte. Nobuhiro Watsuki sait de quoi il parle, nous propose beaucoup d’anecdotes historiques pour ancrer son histoire dans la réalité. Kenshin se déroule à une période charnière pour le Japon, à la fin de l’ère Edo, encore très médiévale et coutumière, au début de l’ère Meji, ouvrant le Japon sur une évolution politique, culturelle et militaire sans précédent. Nous sommes en 1878 et nous faisons la connaissance d’un vagabond, ancien patriote (assassin ayant œuvré à l’apparition de l’ère Meji) qui s’arrête à Tokyo pour trouver un homme utilisant son surnom de Battosaï l’assassin pour des intérêts personnels.


Là il rencontre la jeune Kaoru, ayant repris le dojo de son père pour enseigner le kendo en temps que sabre qui protège la vie. Si cela fait rire Kenshin, qui sait que le kendo sert à tuer, il est touché par cette jeune femme et décide de se poser quelques temps dans son dojo ! Sa présence va créer quelques problèmes, que le fait qu’il porte un sabre, même s’il est à lame inversée pour ne plus tuer.
Ces premiers chapitres sont l’occasion de nous présenter Kenshin, Kaoru et quelques autres personnages qui vont graviter autour du dojo de l’école Kamiya. Ils servent également à montrer le contexte historique, ce changement d’ère est un moment crucial, un choc entre deux mondes, entre ceux qui sont resté à l’ère Edo et ses vieilles coutumes (samouraï, empereur…) et ceux qui ont plongé dans la modernité de l’ère Meji.


Bref, ce premier tome de Kenshin le Vagabond, ne nous propose peut-être pas encore de grandes intrigues, mais Nobuhiro Watsuki y tisse déjà ce qui fera le succès de ce manga. Un véritable plaisir de redécouvrir ce titre, de retrouver ces personnages si attachants (OyO), et l’on sent de suite que nous allons vivres de passionnantes aventures.

Romain_Bouvet
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le 11 juil. 2015

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