Milky Way
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Critique par numéro
Damn. C'est du Bendis de maigre qualité auquel nous avons le droit. Je n'aime que très rarement ce qu'écrit ce scénariste mais ici, il faut avouer que ça ne vole pas bien haut, et c'est dû aussi à un manque de matériel de base. Et oui, car ces deux personnages se sont non seulement déjà croisé moult fois mais aussi, Miles est un personnage qui s'est quand même beaucoup détaché du Spider-Man originel. La leçon paraît donc fausse.
De plus, on a le droit encore une fois à un Spidey des débuts et je dois avouer que cela ne me plaît plus. La recette a été utilisée beaucoup trop de fois et ça ne marche plus sur moi. Bon, après, avec un concept de ce genre, c'était inévitable. Bon, niveau scénario, c'est assez vide, mais niveau dessin, c'est Ramon Perez qui est au commande.
Perez est toujours fier à son style qui est plus cartoonesque que musclé et réaliste. Et cela marche tout autant sur sur Nova même si la performance est courte et qu'il n'a pas grand chose à retranscrire, si ce n'est les années 60' qui, elles, le sont plutôt bien. Mais ce sont presque que les couleurs qui font le travail d'ambiance - sans dénigrer le travail de Perez que j'affectionne. Bref, ne reste-t-il que cette dernière page after Steve Ditko qui est magnifique, notamment son travail sur les ombres qui cadrent parfaitement bien la page.
La boucle est bouclée. C'est le sentiment que j'ai eu à la fin de cet excellent numéro qui est un parfait adieu de Spencer à sa série Captain America et pour cela il sort le grand jeu en allant au fond du concept de Generations - qui trouve lui-même son sens à la fin du numéro (n'est-ce pas merveilleux?) - en racontant toute une vie alternative à Sam s'il avait eu au final vécu à la même époque que Steve. La morale nous la connaissons bien assez. Mais le numéro brille par de parfaits moments qui m'ont fait repenser à tout ce beau run que nous a laissé Spencer et tout cela avec Paul Renaud qui aura été l'un des bons aspects graphiques de la série et qui continue à l'être avec cet ultime numéro.
Je n'en attendais franchement pas autant et je repars sur une belle note pour ce qui aura été un événement très artificiel.
Créée
le 27 juin 2018
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