Panna Maria
Panna Maria

BD de Charyn et Munoz (1999)

Pour l'amour des noirs et des blancs.

Quel horrible résumé. Ne le lisez pas. Ce qui est raconté au dos de ce livre vous donne l'intrigue des 3/4 du livre (voire plus). Heureusement je ne lis jamais donc je ne me suis rien spoilé... mais prenez garde si vous trouvez ce livre en librairie, NE LISEZ PAS CE QUI EST ECRIT SUR LA 4ème DE COUVERTURE!!

En même temps c'est compréhensible... il ne se passe pas grand chose dans ce livre, alors comment en faire un pitch intéressant? L'intrigue semble commencer quand le bouquin est sur le point de se terminer. Il s'agit donc là du reproche principal fait à cette BD. La narration est intéressante, les personnages encore plus, mais vraiment, dans le scénario, ça manque de peps. On s'attend constamment à ce que quelque chose arrive, éclate, et ça ne vient jamais... Dommage, vraiment car l'univers abordé me plaisait énormément. Ca reste tout de même agréable à lire, mais ça paraît survolé, ça manque d'intensité.

Le vrai intérêt du bouquin, au final, réside dans le trait de Munoz. Ses taches sont magnifiques. Sa façon de faire ressortir des éléments graphiques juste par des juxtaposition de couches d'encre étonne à chaque page. Ce n'est pas toujours évident de 'lire' le dessin, mais une fois qu'on y est arrivé, quel plaisir!! Les compositions sont également audacieuses et son trait semble libre de toutes règles. Et pourtant il doit en refaire des dessins pour arriver à tel résultat où le hasard et la technique semble s'harmoniser à perfection.

Bref, encore un de ces albums beaux mais dont le texte me paraît moins intéressant, même si le concept de base est ultra génial.
Fatpooper
8
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le 19 nov. 2012

Critique lue 108 fois

Fatpooper

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