Nous l’avons vu dans le final de Civil War II, Nick Spencer nous prépare à quelque chose d’énorme avec Secret Empire. Captain America qui œuvre pour Hydra ! J’adore l’idée ! Mais avant de découvrir ce nouvel event, Nick Spencer nous raconte les aventures de Captain America, à travers deux séries, Sam Wilson Captain America et Steve Rogers Captain America. Ou, comme j’aime à dire, Captain America la déchéance et Captain America le surprise. Ce sont vraiment les deux mots qui illustrent le mieux c’est deux séries. Nous parlerons dans un autre article de la série de Steve Rogers, pour nous concentrer ici sur le titre de Sam Wilson.


Rattrapé par l’âge, Steve Rogers a choisi son ami de longue date, Sam Wilson alias l’ex-Faucon, pour reprendre le rôle de Captain America. Mais depuis quelques temps, les deux hommes sont brouillés pour des raisons encore inconnues. Que s’est-il passé ? Peut-être ne le saurons-nous jamais car la menace de la Société du Serpent et du docteur Karl Malus plane.
Accompagné par Daniel Acuna (Avengers), Paul Renaud (Uncanny Avengers) et Joe Bennett (Iron Man) au dessin, Nick Spencer (Secret Empire) met en scène les difficultés d’un héros à endosser son nouveau costume et à faire face aux problèmes de la société.
(Contient les épisodes #1 à 6)


Porter un costume de super-héros ce n’est pas quelque chose de facile bien au contraire, alors endosser celui de quelqu’un d’autre, n’en parlons pas. D’autant plus lorsqu’il s’agit du bouclier de Captain America ! Sam, tout comme Steve, veulent tous les deux ce qu’il y a de mieux pour leur pays et leurs concitoyens. Malheureusement, ils ont des méthodes bien différentes.


De par son passif, de les difficultés qu’il a pu vivre de par sa couleur de peau, Sam est quelqu’un d’impulsif et qui a un avis très tranché, très parti pris. Et là où Steve Rogers n’avait jamais pris parti sur le plan politico-médiatique, Sam, lui, n’hésite pas une seule seconde. En un claquement de doigt il fait voler en éclat se que représente le symbole qu’il porte sur le torse. Là où il devrait créer l’unité, il devient la cause d’opposition.


Beaucoup d’Américains ne se reconnaissent pas en Sam, et pour beaucoup, non seulement il n’est pas digne de porter le bouclier, mais il n’est tout simplement pas leur Captain America. Le S.H.I.E.L.D. ne veut plus travailler avec lui, Steve ne veut plus le voir, et le peuple américain, pour une grande partie, lui crache au visage.


Mais ce n’est pas pour autant que Sam en laisse tomber son rôle de super-héros. Même sans moyen, même sans le soutien du S.H.I.E.L.D., il peut compter sur des amis comme Misty Knight pour l’épauler. Et il va en avoir besoin !


En voulant aider une mère hispanique à retrouver son fils à la frontière mexicaine, il va découvrir le triste sort que certains réservent aux immigrants. On comprend bien, avec cette première intrigue, que Sam est le super-héros des pauvres, des opprimés, des minorités.


S’il retrouve le jeune homme en question, dans les griffes du docteur fou Karl Malus, il ne sera plus jamais comme avant. Une transformation physique incroyable, qui va lier le jeune garçon à Sam comme personne d’autre. D’ailleurs, Sam aussi va avoir le droit à une transformation physique pour le moins incroyable ! Une transformation qui va cependant l’aider face à la Société Secrète du Serpent et leurs nouvelles méthodes, pour le moins surprenantes…


On comprend bien que le passage de Sam Wilson dans le costume de Captain America va être un long chemin de croix. Un super-héros plus dans le « social » que dans l’héroïsme. Sam tient à rester droit dans ses baskets et tant pis si tout le monde est contre lui. Mais on se doute que cela va devenir de plus en plus difficile !


Graphiquement, Daniel Acuna, Paul Renaud, Joe Bennett, on a le droit qu’à du très, très lourd. Des artistes de grand talent qui nous proposent des pages incroyables. Des styles très différents, certes, mais quand c’est aussi beau, la pilule passe beaucoup plus facilement.


Bref, je n’étais pas fan de Sam Wilson sous le costume de Captain America. J’ai toujours pensé qu’il n’en avait pas les épaules, et cela se ressent de plus en plus. Nick Spencer réussi à merveille son travail de sape sur le personnage. La majorité des gens le déteste, ne le prennent pas pour Captain America, et c’est la même chose pour moi.

Romain_Bouvet
6
Écrit par

Créée

le 2 mars 2020

Critique lue 43 fois

Romain Bouvet

Écrit par

Critique lue 43 fois

D'autres avis sur Pas mon Captain America - Captain America : Sam Wilson, tome 1

Du même critique

Le Deuil de la famille - Batman, tome 3
Romain_Bouvet
3

Un Joker qui n'en a que le nom, un Batman qui n'en est pas un...

À peine remis de son éprouvant combat contre la Cour des Hiboux, Batman voit revenir son pire cauchemar, le plus terrible de ses adversaires : le Joker ! Et cette fois-ci le Clown Prince du Crime est...

le 14 févr. 2014

17 j'aime

4

Batman : Silence
Romain_Bouvet
4

Trop d’étalages!

Batman Silence ! Le run de 12 numéros du duo Jeph Loeb et Jim Lee, ou comment essayer de faire intervenir le plus de personnages possibles en un court laps de temps. C’est la première chose que l’on...

le 13 déc. 2013

17 j'aime

5