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Bleus pour toujours
Pour ce 46ème tome, Cauvin pousse la non-action encore plus loin puisqu'il sera donnéau sergent l'occasion d'imaginer un évènement et selon différents points de vue. Le scénario n'est pas...
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le 16 avr. 2013
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6.6
BD franco-belge de Raoul Cauvin et Willy Lambil (2003)
Bleus pour toujours
Pour ce 46ème tome, Cauvin pousse la non-action encore plus loin puisqu'il sera donnéau sergent l'occasion d'imaginer un évènement et selon différents points de vue.
Le scénario n'est pas inintéressant, il y a quelque chose de l'ordre de l'expérimentation qui transpire au travers du récit. Malheureusement, Cauvin ne parvient pas à jouer pleinement de ce concept rappelant un jour sans fin et le final tombe plutôt à plat. De même que chaque réinterprétation de l'histoire manque de surprise, de piquant, de folie, Blutch héros n'étant jamais que le simple opposé de ce qu'il est en réalité.
Graphiquement, on le voit dès la couverture, le trait de Lambil est de plus en plus paresseux. Ca reste d'un bon niveau, ses décors sont d'ailleurs bien détaillés, mais dans la gestuelle des personnages, dans sa façon de disposer les éléments, il n'y a plus qu'un automatisme ; les personnages ne sont plus que des caricatures d'eux-mêmes et les décors sentent le réchauffé comme si tout était mort. Le découpage, on n'en attend plus rien, ni dynamisme, ni surprise, une simple efficacité que l'auteur ne remet jamais en question.
Bref, un album correct mais décevant au vu du potentiel.
Le scénario n'est pas inintéressant, il y a quelque chose de l'ordre de l'expérimentation qui transpire au travers du récit. Malheureusement, Cauvin ne parvient pas à jouer pleinement de ce concept rappelant un jour sans fin et le final tombe plutôt à plat. De même que chaque réinterprétation de l'histoire manque de surprise, de piquant, de folie, Blutch héros n'étant jamais que le simple opposé de ce qu'il est en réalité.
Graphiquement, on le voit dès la couverture, le trait de Lambil est de plus en plus paresseux. Ca reste d'un bon niveau, ses décors sont d'ailleurs bien détaillés, mais dans la gestuelle des personnages, dans sa façon de disposer les éléments, il n'y a plus qu'un automatisme ; les personnages ne sont plus que des caricatures d'eux-mêmes et les décors sentent le réchauffé comme si tout était mort. Le découpage, on n'en attend plus rien, ni dynamisme, ni surprise, une simple efficacité que l'auteur ne remet jamais en question.
Bref, un album correct mais décevant au vu du potentiel.
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le 16 avr. 2013
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