Je ne vais pas me risquer à théoriser ni à paraphraser ce qui a déjà été dit sur ce long métrage de Kubrick mais je sors la plume et vais tenter d'innover.
Tout d'abord la première partie jusqu'à l'entracte s'apparente presque à un film noir des années 40 du vieux Hollywood de part le mystère qui plane autour de "l'incident de la station Clavius", du mystérieux monolithe mais également de la tension à bord du Discovery One où le doute et la méfiance s'installe progressivement jusqu'à la chute en fin de cette première partie.
Côté réal c'est à mon goût comme pour bon nombre somptueux : les plans d'une esthétique travaillée s'enchaînent, les idées de mises en scène et de montage également.
La deuxième partie s'axe autour de la résolution des intrigues de la première et se termine à mes yeux en deux fins dont une ouverte, haussant ainsi le niveau de lecture de ce film visionnaire pour son époque (1968!!!), le tout accompagné d'une soundtrack magistrale.
Bref un chef d'œuvre comme on voit très rarement.