Lire l'avis complet sur le film Demonic
Tourné en pleine pandémie avec un budget bien loin des 115 millions de dollars américain d’Elysium et des 45 millions de dollars américains de Chappie, Demonic signe le premier pas du cinéaste sud-africain dans le cinéma d’épouvante. Un cinéma assez loin de ce dont il nous a habitué, mais appuyé par un scénario dont le concept premier nous ramène à son amour, le seul, le grand : le transhumanisme. Demonic raconte l’histoire de Carly, jeune femme qui, sans le savoir, va relâcher une force démoniaque en explorant l’esprit de sa mère via une technologie à l’état expérimental. Demonic, nom de code : L’exorciste 2.0. Dès la lecture de son pitch, cette incursion du cinéaste dans le cinéma d’épouvante laisse présager une histoire des plus conventionnelles dans sa manière d’aborder, puis de traiter le rapport au démon. Tant dans les rebondissements que dans sa finalité, le film ne surprend à aucun moment et il est certain que la non-caractérisation des personnages ne va pas aider le film à déployer ses ailes. Tout y est prévisible et malheureusement risible, notamment lorsqu’il est question de la crédibilité des personnages. Personnages dépourvus de crédibilité à cause d’action et de réactions qui lorgnent vers le non-sens absolu. Une écriture en pilotage automatique dont le simple but est de permettre l’enchaînement des séquences de la manière la plus facile possible. Regrettable puisque cela entache toute implication d’un spectateur qui n’a absolument aucun affect envers les personnages.