(Juste quelques remarques ...décousues: je l'avais aimé en salle sur grand écran et arte me donne l'occasion de le revoir avec encore plus de plaisirs)
"On prétend que Shakespeare, pour écrire le dialogue des sorcières du début de la pièce Macbeth, s’inspira de véritables incantations ...vouant ainsi à jamais la pièce au malheur."
(selon un Xavier Maurel, ajoutant dans la liste de tous les malheurs autour de représentations de la pièce un grand feu qui se déclara en 1613, au Théâtre du Globe: 'tous les décors, costumes et accessoires de Macbeth disparurent dans l’incendie'. Ce qui me rappelles les incendies dans ce film...
Lors de sa première visite chez Tilly, La Revenante au village qui se croit maudite, (Kate Winslet), Teddy, son ami d'enfance vivant en caravane, excellent rugbyman et bellâtre, (Liam Hemsworth,)
remarque qu'elle a un exemplaire de la pièce Macbeth de Shakespeare et il cite un des dialogues d'une des sorcières:
_"Something wicked this way comes" 'Un chose méchante/maudite vient vers nous'(?)
(acte 4, scéne 1? selon le net).
C'est d'ailleurs la manière dont est vue Tilly et comme elle se perçoit aussi.
Et à la fin du film, lorsque la troupe d'amateurs arrive sur le lieu d'un concours entre villages, et découvre alors une supercherie, le plus vieux des acteurs grimés, murmure aussi (il est hilarant):
c'est "la malédiction de la pièce écossaise" "The Scottish Play!"
(et son retour chez lui, dans le village ne le contredira pas trop).
_____Je ne sais pas si c'est un message de l'autrice du livre Rosalie Ham
ou de la réalisatrice australienne Jocelyn Moorhouse,
mais je trouve amusant que le 'débile' (sic) de l'histoire se révèle...très très très bon golfeur! Visant très juste.
Les autrices ne seraient-elles pas fan du sport de leur partenaire ou qui aurait défiguré leur pays?
L'acteur, Gyton Grantley?, est utilisé et cornaqué par l'épatante maman, Judy Davies.
____Judy Davies est la plus drôle du film: elle joue la maman ayant perdu la mémoire et...l'hygiène. Elle est libidineuse et a les meilleures vannes souvent réac' du film.
Elle est aussi drôle que ma Maggie Smith dans 'The Lady In the Van' mais devient aussi très émouvante dans la seconde qui suit. Elle délivre ses vannes avec un timing parfait:
"Maman, enlève tes vêtements!"
"Une meurtrière et...une lesbienne"
Aimé pour ses décors, costumes, et les multiples sujets abordés et habilement montés/cousus entre eux:
__dont celui d'être aidant d'un proche avec Alzheimer
__ou les maris abusifs,
__ou les T.O.C (la pauvre femme atterrée par l'invasion de sa si propre salle à manger...Alyson White qui deviendra la deuxième 'Sorcière' de l'histoire dans une scène assez jouissive et méritée...de slasher Australien).
__ou la religion du sport,
__ou le harcèlement à l'école (tous les adultes du village se souviennent de leur enfance ce jour là),
__ou la corruption de la police (entre autres par du tissu);
(le retournement du village et des autorités, qui une minute avant, ne voyaient qu'un voyou/assassin, mais dont les talents personnels, les font (prétendre de) changer d'avis, m'ont rappelé Patrick Dewaere dans 'La Victoire en chantant').
__les rumeurs, le village Corbeau à cancans et rancœurs ,
font de ce film un bijou, même si sa dernière partie peut paraître tirée par les cheveux, elle reste jouissive.
ps: je lis après les textes d'autres membres, et Gwangelinhael me rappelle le si marrant trait-d'union avec 'Priscilla, folle du désert' avec le si juste Hugo Weaving 'déjà' en Mitzi, passionnée de tissus et robes.