Critique du film Jurassic Park par le Tigre

Y a-t-il des dinosaures dans votre parc à dinosaures ? J’espère bien parce que moi, je ne paie pas le prix fort pour passer un week-end sur une île où je ne vois rien bouger. Heureusement, nous avons Steven Spielberg aux commandes d’un film qui crée un tout nouveau genre d’univers avec des créatures qui existaient bien avant nous, les dinosaures ! Des belles créatures à contempler avec une garantie de spectacle grandiose. Enfin, je parle que des dinosaures herbivores parce que pour les dinosaures carnivores, il vaut mieux courir que de les admirer. C’est par cette dernière phrase que je résume ce film doté d’un scénario simple, prenant et efficace. Une histoire où un groupe de personnes, travaillent dans les domaines scientifiques et archéologique, qui ont une opportunité de passer un week-end inoubliable dans un parc avec des dinosaures crées et génétiquement modifiés par un groupe de scientifiques dirigé par John Hammond. Cependant, rien ne se passe comme prévu, tout le système du parc déconne et les dangereux dinosaures sortent de leurs enclos avec qu’une seule envie, manger de la chaire fraîche.

Même si ce n’est pas le point le plus important du film, on ne va pas tout même pas passer à côté d’un casting dont chaque acteur et actrice comme Sam Neill, Laura Dern, Richard Attenborough, Jeff Goldblum et Samuel L. Jackson qui nous font transmettre leurs peurs et leurs courages pour mettre beaucoup de vivacité et de dynamisme dans ce film qui est très déjà mouvementé par les dinosaures. Eh oui, c’est eux les vraies stars, surtout le tyrannosaure et les velociraptor. Des dinosaures très bien dessinés sous tous les traits, réels et qui créent des sacrées sensations de peur. Où je dirai que c’est la magie de Steven Spielberg qui nous rends bouche-bée par cette imaginable prise de soin pour faire de ces créatures des vrais dinosaures comme on les aime. Et pour tout dire, voir les dinosaure au cinéma, c’est un plaisir qu’on ressent rarement et pas dans tous les films.

Le film a son début avec la présentation des personnages et le lancement du dénouement. C’est à partir de la grande ouverture des portes que l’aventure commence réellement. On découvre un premier dinosaure malade pour nous apporter du bonheur et de la tristesse. Il le faut, car le film va passer dans une atmosphère plus violente et sanguinaire. Je ne blâme pas les gens qu’ils font les erreurs, mais qu’ils assument les conséquences Bien dit, John Hammond ! Sauf que cette citation est valable pour toi. Arrêt du système et des voitures, coupure d’électricité, arrachage des clôtures, et le tyrannosaure fait sa première apparition avec sa grande gueule très vilain pour nous terroriser. Surtout ne faites aucun mouvement, sa vision est basée sur le mouvement. D’accord ! De toute façon, je suis pétrifié et cloué sur mon siège. Éteint la torche ! Éteins la torche ! Je vérifie, pas de lumières autour de moi. On sait jamais, j’ai pas envie d'attirer le tyrannosaure sur moi parce que c'est dans cette scène, il n'est pas très gentil en décrochant la vitre du toit de la voiture ou carrément renverser la voiture au bord d'une falaise. Si je vous décris cette scène avec cette sensation que j’ai eue, c’est que c'est la même chose pour toutes les autres scènes d’action.

Des scènes d’actions où les dinosaures, dont les velociraptor, vous font découvrir que vous n’avez encore rien vu. La tension et le suspense restent maintenus jusqu’à la fin du film. La mise en scène est tout simplement incontestable. Il y a de très bonnes idées bien appliquées pour empêcher l’ennuie d’occuper votre esprit. Chaque scène est soignée avec une ambiance musicale qui ne fait que vous plongez encore plus dans le film. On suit très bien chaque évolution des personnages et les transitions se font sans problèmes. Et on peut profiter à fond de ce film, sur tous les plans, Steven Spielberg nous montre bien que son genie n’est pas à mettre en jugement. Le dernier plan du tyrannosaure vous le rappelle d’ailleurs et qui marque subliment la fin du film. Dieu crée les dinosaures, Dieu détruit les dinosaures, Dieu crée l’homme, l’homme détruit dieu, l’homme crée les dinosaures. Jolie citation. Voici la mienne en mode cinéphile. Si les dinosaures n’avaient pas existé, Michael Crichton n’aurait pas eu l’idée d’écrire son roman, Steven Spielberg n’aurait pas pu s’inspirer du roman, et nous, braves cinéphiles, on n’aurait pas eu occasion de découvrir ce chef d’œuvre monumental. 10/10