Sachant que le film se déroule en 1943, une remise en contexte succinte s'impose. Il n'y avait pas de femmes aviateurs dans les forteresses volantes, anachronisme majeur. La première femme aviateur au sein de l' US Air Force fut Jeannie M.Leavitt en 1993.
--SPOILS--
Lors des discussions radios entre les membres d'équipage, nous entrons dans la dimension parallèle Netflixienne, nous n'en sortirons plus un seul instant. La pleurniche victimaire classique est enclenchée en mode turbo durant ce huit clos. La réalisatrice réécrit l'histoire -anachronisme- pour incruster de la moraline concentrée -ouin ouin le sexisme- à dose létale.
Les FX de la créature sont grandioses de médiocrité...le gremlin trisomique sans doute issu de la copulation entre batman et un pangolin unijambiste en fin de soirée trop arrosée. L'abus de fond vert cheap tue le fond vert, vraiment c'est un festival sans interruption. Cette déjection filmique deviendra assurément un classique du nanar WTF. Comment peut on pondre un scénario aussi radicalement bancal? L'intrigue n'a pas le moindre début de sens.
Mention honorable lors de la chute dans le vide ou notre héroine est renvoyée à l'intérieur de la carlingue par l'explosion du zero japonais. La baston finale est tellement ridicule, foirée à tellement de niveaux que je me la suis repassée 3 fois. Un modèle du genre, une pépite, un diamant, une pierre philosophale de tout ce qu'il ne faut absolument pas faire. Drama vapeur, sans goût sans saveur, insipide à l'image de la BO.
Uwe boll n'a qu'a bien se tenir, la concurrence et la relève sont là. Elle se nomme Roseanne Liang. Au moins la parité sera respectée.