Bien avant les références du cinéma psychiatrique, Fuller réalise avec SHOCK CORRIDOR un tour de force révolutionnaire, à la fois impliqué et détaché, objectif et subjectif, mêlant cinéma noir et tollé violent contre un pays égoïste en proie à la menace nucléaire et au racisme. Un scénario béton, une réalisation incroyable qui distille une goutte de folie à chaque plan : une expérience atypique indispensable.

Créée

le 16 févr. 2013

Critique lue 692 fois

3 j'aime

MaximeMichaut

Écrit par

Critique lue 692 fois

3

D'autres avis sur Shock Corridor

Shock Corridor
oso
9

Fou d'élevage

Véritable uppercut aux noir et blanc fantastiques, Shock corridor remue sans ménagement une société américaine dont les travers sont disséqués par un Samuel Fuller remonté qui ne mâche pas ses mots...

Par

le 9 avr. 2015

29 j'aime

2

Shock Corridor
Sergent_Pepper
4

Breaking Mad

L’aliénation mentale a toujours été un ressort dramatique particulièrement efficace : elle permet des sorties du cadre à la fois effrayantes et fascinantes, et peut devenir un alibi assez pratique en...

le 5 nov. 2017

26 j'aime

4

Shock Corridor
Ugly
8

Un fascinant voyage aux enfers

Ce film porte bien son nom, c'est un véritable électrochoc au pays de la folie psychiatrique, je me souviens avoir vu ce film assez jeune et ça m'avait bien remué les tripes, son constat est...

Par

le 19 mars 2018

22 j'aime

9

Du même critique

Un homme idéal
MaximeMichaut
5

"Le sable était noir..."

À l'image de son titre fraudeur, Un Homme Idéal patine prévisiblement sur ses ambitions de thriller référentiel, mésaventure romantique d'un plagiaire glissant sur la pente rocambolesque du crime...

le 25 mars 2015

23 j'aime

The Homesman
MaximeMichaut
8

Critique de The Homesman par MaximeMichaut

THE HOMESMAN est un sublime western empli de folie douce, où Tommy Lee Jones encre son talent de metteur en scène en brouillant avec talent les limites entre réalisme et fantastique, âpreté et...

le 20 mai 2014

15 j'aime

Baby Driver
MaximeMichaut
8

Des promesses à tenir et des miles à parcourir avant de revivre

Fraîchement rejeté du projet Ant-Man par l'écurie Marvel, Edgar Wright s'est lové dans l'un de ses amours majeurs de cinéma, The Driver de Walter Hill, pour enfin donner naissance à un projet vieux...

le 22 juin 2017

13 j'aime