Plus jeune, je rêvais de devenir réalisateur et dans mes délires, j'allais relancer la troisième trilogie Star Wars en proposant à Georges Lucas trois super films avec des Jedi, des Sith, des sabres laser et des vaisseaux spatiaux qui se fightent. J'imaginais Luke partir à la recherche de potentiels Jedi pour les former et bien sûr tomber sur un os à un moment, installer un climat ou chaque monde prenait son essor après l'empire et on aurait trouvé un moyen pour que les mondes les plus avancés se chamaillent pour départager leur influences. Les destins des padawan les amenant à s'opposer en prenant partie chacun pour une vision de la paix s'accordant avec celle des mondes suscités allait créer une nouvelle guerre. En créant une élite Jedi se plaçant au dessus des conflits, Luke ou quelqu'un d'autre allait guider l'univers encore une fois vers la paix.
J'improvise ça comme ça mais jamais je ne m'étais dit que le personnage principal serait une femme juste pour faire de la discrimination positive et que la trilogie se conclurait sur un bisou gay friendly complètement inutile.
Aucune méprise, je n'ai rien contre ces représentations à part le fait d'être complètement artificielles, de la même manière que cette dernière trilogie nous à imposé tous les personnages possibles dans des situations impossibles.
Qu'est ce qui nous avait plu dans la première trilogie? Le total dépaysement, un héros naïf qui découvre le monde, des guides spirituels servant de gentils organisateurs pour nous diriger dans un club med spatial en nous épargnant le "Cha cha cha des thons" et des méchants terrifiants qui ont tenté tout du long de s'aligner au niveau du sadisme ordinaire de Peter Cushing
A l'opposé tous les détails suscités nous confinent dans un monde bien réel, le notre, dans lequel tous les aspects sociaux dominent la production d'un tel film et annihile toute extraversion.
C'est dommage car les décors sont réussis, BB 8 aurait fait l'affaire pour représenter les droïdes sans s'encombrer de 3PO et R2D2 et Adam driver avait la tête pour n'importe quel emploi.
Alors, je dis ça mais maintenant, moi qui ait attendu la sortie de l'édition spéciale et de la prélogie, qu'on le veuille ou non, je suis devenu un vieux de la vieille et si un médecin devait choisir entre me soigner du coronavirus et soigner le cœur de cible de ce film, je pourrai m'étouffer avec ce que j'en pense et mon fils qui connaissait ce qu'il fallait connaitre (I,IV,V,VI) a sauté partout (sur le canapé) en découvrant cette version moderne et un chouia plus rythmée.