Alien Romulus, septième opus de la saga et premier film sous l’ère Disney, parvient à rendre hommage aux origines d’Alien tout en insufflant une touche de modernité. Réalisé par Fede Alvarez, le film se situe habilement entre le premier Alien et Aliens le Retour, capturant ainsi l’essence du suspense et de l’ambiance oppressante que l’on retrouve dans le classique de Ridley Scott, qui joue également un rôle de producteur dans ce nouvel épisode.
Les acteurs de la nouvelle génération offrent des performances convaincantes, notamment lors de leur exploration d’un vaisseau apparemment abandonné où se cachent d’inquiétantes “petites bêtes”. Le suspense monte progressivement, chaque scène étant soigneusement orchestrée pour maintenir une tension palpable. Un point fort indéniable est l’interprétation sublime de l’androïde par David Johnson, qui se révèle être le pivot de l’intrigue, à l’image des rôles essentiels que jouent souvent les robots dans les épisodes précédents de la saga.
Le rythme du film est bien équilibré : après une introduction qui installe efficacement les personnages et l’atmosphère, l’arrivée dans la station abandonnée offre une montée en tension qui captive le spectateur jusqu’à la fin. Seul bémol, on espère que Disney saura préserver le concept original sans le dénaturer ou l’exploiter à