Le labyrinthe des âmes
Quel magnifique scénario de science-fiction pour promouvoir l'amour ! Et quel superbe titre, qui dès le générique joue avec ses lettres pour former les mots : Not here, Not there, The end, No end...
le 29 sept. 2024
Les avancées technologiques des prochaines années rendront-ils la mort des êtres aimés plus supportables et, partant, le deuil moins douloureux, surtout en cas de décès accidentel ? Le point de départ de Another End est fascinant, parfait pour un récit légèrement dystopique où l'humain semble être l'essentiel, bien plus que la représentation d'un monde nouveau, lequel, en l'occurrence, semble composé de deux seules couleurs : le bleu et le beige. Mais d'emblée, le film entretient une certaine confusion et l'approfondissement du sujet évoqué plus haut ne semble pas préoccuper plus que cela le réalisateur, Piero Massina, qui mise trop sur son esthétique et sur un prolongement aseptisé des bases de son scénario. Et que dire du twist final, censé nous faire sursauter, dans une mauvaise imitation de Shyamalan ou de Amenabar, ? La construction narrative, déjà fragile, s'écroule sous ce dernier effet de style qui confirme l'artificialité de l'ensemble. Gael Garcia Bernal et Bérénice Béjo ne sont pas à blâmer, réussissant tout de même à nous intéresser mollement au récit filandreux. L'actrice norvégienne Renate Reinsve se distingue bien davantage mais son rôle aurait mérité d'être étoffé et même mis au premier plan.
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Créée
le 7 nov. 2024
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