Le problème de films comme celui-ci (ce qui est aussi le problème de 2001), c'est qu'il est difficile d'écrire des choses qui n'ont pas déjà été dîtes.
Malgré les années, l'audace du projet est toujours évidente, de même que sa démesure.
Odyssée poétique, symphonie de l'horreur, il n'a rien en commun avec d'autres films traitant du même thème. On est plus dans l'allégorie sur le Vietnam sur un film qui en parle. On se retrouve avec un film sur l'Humanité, et plus particulièrement sur l'Amérique et son histoire, sa culture.
Le scénario est un hybride du va-t-en guerre Milius et de l'antimimitariste Coppola. On va ainsi suivre ce petit bateau comme on suit nos pulsions. Celles de Willard, en fait. Et celles, avant lui de Kurtz.
Le film déborde de scènes grandioses et stupéfiantes, devenues cultes.