Phase I enclenchée
C'est pas vilain mais c'est pas grandiose non plus. Le début est très mou, au point d'être tenté de couper le film et se faire un petit "Jacquie et Michel". Mais si on persévère, ça finit par se...
Par
le 7 déc. 2020
J'attendais tout de même un peu plus de ce At first light. Le début m'a donné des raisons d'y croire, commençant comme une chronique adolescente de la précarité des quartiers pauvres, il y a un parfum de réalisme plutôt plaisant, puis on se dirige ensuite vers du très très classique: la fuite de nos 2 héros énamourés, leur traque par le gouvernement (sic), de longs plans fixes sur le ciel où se meuvent des présences lumineuses fantomatiques supposées apporter au film sa part de poésie... franchement, tout cela a déjà été vu et mieux fait. En fait ici le propos est brut, premier degrés: le réalisateur a ses références en film "post rock" (écoutez du post rock, vous comprendrez: lent et contemplatif) et il bâtit un film là-dessus, en y ajoutant cette histoire de contact extraterrestre éculée, mais tout cela n'est prétexte à rien d'autre. Donc c'est tout de même assez ennuyeux et bien peu palpitant. Pour la chronique de l'adolescence autant revoir Closet monster, et pour le trip ufologique, Area 51.
Créée
le 6 sept. 2020
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