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Endgame of stones
Il s'installe en ce mois d’avril une ambiance fin de règne sur la planète pop qui a paradoxalement de quoi réjouir. J’aime voir les compteurs s’affoler et un certain nombre de générations bruisser...
le 28 avr. 2019
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Un final mi-figue, mi-raisin
Le tant attendu Endgame est enfin sorti et afin de désamorcer toute crainte sur ce long-métrage, il est important de souligner que toutes les boucles sont bouclées et que le scénario s'achève sur une note qui satisfera les fans de la première heure. Est-ce que cela suffit pour en faire l'un des meilleurs films Marvel ?
Le film tire ses forces dans l'univers créé auparavant par les autres films du MCU et tous les personnages qui ont été ajoutés à cet univers étendu.
Les retours dans le temps sont bien exécutés et tirent inexorablement sur la corde nostalgique du spectateur. Ces trois moments ont été choisis avec précision : l’attaque de New York de Avengers premier du nom, Asgard de Thor : Le monde des ténèbres et Morag du premier Gardiens de la Galaxie où des têtes connues ont eu l'opportunité de faire un caméo.
La bataille finale est très jouissive car c'est la première fois que tous les super-héros sont regroupés dans un combat épique.
Mais ce film ne fait pas que de se reposer sur ses acquis. La première partie du film prend le temps de montrer le monde d'Endgame, un monde détruit qui n’arrive pas à se reconstruire même 5 ans après la catastrophe.
Même avec ces points positifs, je n'ai pas pu m'empêcher de rester mitigé en sortant de la salle.
Était-ce vraiment la peine d’introduire Captain Marvel entre les deux films si c’est pour la sous-exploiter et ne pas la mélanger aux Avengers ?
Pourquoi autant de raccourcis scénaristiques et de trous dans le scénario ?
Entre autres, le voyage dans le temps est résolu beaucoup trop rapidement par Stark alors qu'il devrait s'agir d'une procédure compliquée qui n'a jamais pu être effectuée auparavant et Peter retrouve ses amis du même âge à l’école alors que la fille de Scott Lang garde ses 5 ans supplémentaires à la fin du film.
Le combat final est aussi un cas à part entière et est une bouillie numérique et illisible lors du qui est inévitablement moins bonne que la bataille du Wakanda. L'humour est plus présent que dans Infinity War et manque cruellement de subtilité, il parait souvent absurde pour une telle situation. Seuls les quiproquo et le comique de situation arrivent à être vraiment convaincants. On a alors du mal à déterminer parfois le ton de certaines scènes tellement qu'il fluctue. Un cruel manque de réaction émotionnelle s'ajoute auprès de certains personnages.
Black Widow montre sa tristesse irréparable non pas avec ses traits du visage mais en mangeant un sandwich au beurre de cacahuète, Ronin, la nouvelle facette de Hawkeye n’apporte rien au personnage qui n’a pas l’air si changé que ça et la défaite de Thanos s'apparente plus à mise à mort très crue sans qu'il puisse se défendre et personne ne réagit à cet acte de violence gratuit, même pas sa fille.
La cerise sur le gâteau est sans aucun doute les références à la pop culture pas très pertinentes (sérieusement des dab et Fortnite en 2022 ?).
Si la première partie se voulait d’introduire au mieux possible Thanos et ses sbires, cette suite déconstruit le personnage entier de Thanos, le transformant en antagoniste lambda. D’un aspect plus général, le manque d’enjeux et de réelle menace rend le film moins bon qu’Infinity War. Mais en temps que spectateur régulier, je ne peux que me réjouir de ce film rempli de fan-service (atteignant son summum au moment de la scène finale) qui met un terme à la saga des Pierres d'Infinité.
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le 24 avr. 2019
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