Le film est ambitieux via sa narration et sa réalisation, et aspire à établir des paraboles quasi-bibliques/mythologiques concernant la production cinématographique et sa réception par les spectateurs (le Sodome et Gomorrhe lors des fêtes, les acteurs martyrs d'une critique cyclique et impitoyable, l'accès à l'immortalité par la pellicule, la figure récurrente du serpent...).
Si l'exercice est louable, difficile de ne pas ranger Babylon au sein de cette catégorie de films poussifs, avide d'explicitations (coucou la séquence de fin...), tendant vers l'exercice d' auto-citation megalomaniaque.
L'éléphant poussé, tiré, en haut de la pente en début de film est une métaphore bien filée de la démarche.
On eût peut être préféré plus d'économie dans les thématiques, les longueurs, rendant le tout moins grandiloquent qu'il est, affairé à sa propre célébration.