Le sexe, encore et toujours. La drogue, encore et toujours. Généralement quand on l'utilise à bon escient, ça peut faire un bon film. Quand y'a que ça, c'est là que tu comprends que la réalisatrice a essayé de compenser tant bien que mal sa médiocrité et son manque de talent en assemblant toutes ces images qui appellent au voyeur qui se cache dans les plus profonds ténèbres de chacun d'entre nous. Ce film nous montre notre côté le plus sombre, mais sombre, c'est bien. N'oubliez pas.
Il en ressort un film médiocre, qui ne mérite même pas l'appellation de film d'ailleurs, puisqu'il ne constitue à mon avis qu'une collection d'images animées et assemblées d'une jeunesse blanche lasse avant l'heure, avide de sexe bestial dont la connotation ne laisse plus place à l'amour vrai, l'amour véritable. Baiser le bon, à quoi bon. Mieux vaut se droguer et baiser, pour oublier. Oublier sa vie plate et si triste dans ces grands pavillons modernes, oublier ces parents cadres débiles et oublier qu'il existe - sans doute - pire que soi. Ah non, ça on n'y pensera pas. On aura de belles choses à raconter à ses petits-enfants. Car on a VÉCU, n'oubliez pas.