Critique de "Bridget Jones : l'Âge de raison"

Résumé

Tout aussi médiocre que le premier mais avec un supplément scènes problématiques.

Détails (et spoilers)

Comme dans le premier film du nom, Bridget Jones : l'Âge de raison surfe sur les oppressions subies par Bridget sans vraiment les remettre en question. La différence étant qu'elle est désormais en couple avec Mark Darcy. On remplace donc les situations cocasses de célibataire endurcie par celles d'une copine embarrassante et on retrouve cet humour assez niais, mais qui peut parfois faire mouche.

On appréciera les quelques bonnes remarques sur le mépris de classe, et dans une moindre mesure, les situations qui font passer les hommes pour des cons, que ce soit via le sexisme de Cleaver ou le snobisme de Darcy. Malheureusement, le métrage ira encore vers une fin qui valide les normes dominantes pourtant quelque peu réinterrogées, tout en faisant du nivellement par le bas en comparant la situation de Bridget à celles des femmes précaires thaïlandaises pour justifier le retour vers ce cher Mark.

Enfin, nous aurons le droit à des scènes bien problématiques, que ce soit la "blague" raciste et transphobe de Cleaver sur la TDS thaïlandaise, dont le personnage abject de Cleaver ne suffit pas à excuser la réplique, mais surtout ce retournement de situation assez ridicule avec le personnage de Rebecca qui aboutit ni plus ni moins qu'à une agression sexuelle absolument banalisée.

3.5/10