Calme blanc par Incertitudes

Ça démarre sur une scène assez dure où une mère de famille perd son enfant en bas âge dans un accident de voiture. Puis, ensuite, on la retrouve sur un bateau en pleine mer pour se ressourcer avec son mari. Sauf que ce traumatisme est complètement mis de côté et que jamais il n'est évoqué ou ne servira de frein dans l'intrigue.

Mais je reconnais que Nicole Kidman, au début de sa carrière, avec sa tignasse rousse et ses yeux bleus comme l'océan, est d'une beauté à couper le souffle. Et en plus d'être belle, elle est forte et débrouillarde. Pendant que son mari patauge dans la flotte tout seul, c'est elle qui tient tête au passager qui s'est incrusté sur leur rafiot. D'ailleurs, c'est bien elle qui est sur l'affiche, pas lui. Au passage, un passager dont on ne connaîtra jamais vraiment les motivations non plus, pourquoi il fait tout ça, l'origine de sa folie, etc.

Phillip Noyce se fera connaître dans les années 90 avec les deux Jeux de guerre et Danger immédiat avec Harrison Ford puis aussi le thriller érotique, fortement inspiré de Basic Instinct, Sliver. J'aime aussi beaucoup Bone Collector avec Denzel Washington. Donc, c'est un réal' qui, pour moi, aura vraiment marqué cette décennie-là. Calme blanc arrive un peu avant. Il faut le voir comme une entrée en matière dans son oeuvre même si, en Australie, il avait déjà commencé à tourner pas mal de courts-métrages et des documentaires.