Dans le cadre du Watching Challenge 2018, il fallait visionner "un film tiré d'un conte de fée". Ayant vu tous les Disney de mon enfance, et par vraiment tentée par une adaptation moderne des grands classiques, j'ai découvert l'existence de ce "Cendrillon" de Méliès et décidé d'enrichir ma culture sur les débuts du cinéma.
Ce bout de film (moins de 6 minutes) de 1899 débute quand Cendrillon souhaite aller au bal et que sa marraine la fée l'équipe de pied (chaussures...) en cap (carrosse, laquais...) en transformant rat, citrouille. Cette séquence, colorisée au début, ressemble bien à ce que l'on attend de Méliès, précurseur des trucages et transformations magiques.
Dommage qu'on ne voit pas plus (début perdu ?) Cendrillon près du foyer et aux prises avec ses méchantes demi-sœurs. Le bal final est dispensable (oui, des longueurs dans ce film de 6 minutes ! :-)).
Par contre, belle trouvaille pour l'obsession de minuit, avec ces porteurs de pendule : des démons ?!
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Le watching challenge 2018 de Mam'zelle Jeanne
Créée
le 15 août 2018
Critique lue 215 fois
D'autres avis sur Cendrillon
Voici un autre versant du protéiforme Méliès, ici adaptateur de conte. Cette version de plus de 5 minutes, record de durée pour l'époque, est inédite, comportant une séquence peinte à la main...
Par
le 28 mai 2012
6 j'aime
4
A la veille du XXème siècle, Méliès réalise Cendrillon. Ou du moins, sa première version de Cendrillon. Pour l'époque, avec ses 5 minutes 40, on est pas loin du long métrage. Il faut dire que Méliès...
Par
le 1 nov. 2014
5 j'aime
Avec Cendrillon, Méliès se tourne cette fois vers les contes. Il réussit le tour de force de nous raconter l’histoire en moins de 6 mn et tout y est. Il faut dire que le scénario de base n’est pas...
Par
le 6 déc. 2021
2 j'aime
3
Du même critique
De Pablo Larraín, j'avais apprécié "No", film sur la campagne électorale du référendum par lequel le peuple chilien avait dit "non" à Pinochet. Dans ce nouveau film, le réalisateur évoque à nouveau...
le 17 janv. 2017
10 j'aime
5
Deuxième nouvelle de Zweig pour moi, après "24 heures de la vie d'une femme". Sujet audacieux pour l'époque (peut-être même encore aujourd'hui ?!) : les rapports entre ce professeur et son élève,...
le 24 nov. 2016
7 j'aime
3
Sur les conseils de mon "éclaireuse zweiguienne", après quelques nouvelles, la biographie de Marie-Antoinette, j'ai entrepris la lecture de cette autobiographie de Stefan Zweig. Je connaissais le...
le 22 avr. 2017
5 j'aime
9
