Guadagnino théâtralise le match tennis grâce à un véritable triangle amoureux arbitré par Zendaya, où chaque coup de raquette renvoie au flash-back jusqu'au prochain ressort narratif. De ce duel, elle en finira spectatrice.
La mise en scène réinvente la discipline, transformant la narration et la musique, brillamment utilisée, en une métaphore des élans contradictoires du cœur. Cette œuvre, qui gagnerait à être resserrée, affirme que l'amour est un sport où l'on se doit d'assumer ses excès et ses maniérismes.