De retour à Paris et bien résolue à divorcer de son mari Charles Lambert, Régine trouve son appartement haussmannien vide. Contactée par un agent de l'ambassade américaine, elle apprend que son mari est mort alors qu'il était en fuite, détenant la somme de 250.000 dollars.
Agents de la CIA, voleurs, malfrats, alliés ou ennemis, Régine (Audrey Hepburn) devra faire la part du vrai et du faux, aidée par l'étonnant gentleman (Cary Grant), dont l'identité ne cesse de changer.
Charade a bel et bien des airs ludiques de jeu de rôle, de course poursuite et de devinette. Le ton léger est bien mené par le couple Hepburn-Grant avec des scènes tenant de la farce ou du mime. On pense aux yeux roulants de Régine ou encore à la douche prise toute habillée. Ce ton donne un contrepoids intéressant au genre policier, qui culmine avec la scène finale dans le décor de Paris: chassé-croisé entre les colonnes de Buren de la Cour du Palais Royal ou dans les décors sous-terrains de la Comédie Française.
Le mélange des tons, le choix des acteurs, la nostalgie des scènes tournées dans le Paris des années 1960: autant d'ingrédients qui font que cette recette continue de prendre.