Des danseurs se retrouvent dans un local isolé, sans réseau, afin de répéter la chorégraphie qu'ils devront réaliser par la suite aux Etats-Unis. Et quelle chorégraphie ! Le film nous plonge rapidement dans ces mouvements de corps effrénés, impressionnants, pour une performance scénique à couper le souffle. Quand leur répétition s'achève, ils décident de se détendre et commencent à boire de la sangria. Alcool qui, ils vont le comprendre dans les séquences suivantes, a été mélangé à une drogue hallucinogène... Et là, le cauchemar commence.
J'ai fait référence à la chanson Dernière Danse d'Indila pour titrer ma critique, alors j'aurais tout aussi bien pu la nommer "Une dernière danse, pour oublier ma peine immense.". Mais ce que j'ai envie de dire, là, tout de suite, c'est : Je vous ai compris !
Après avoir pris connaissance de quelques critiques du côté de la presse et du côté des spectateurs, j'ai lu du bon comme du mauvais. C'est à dire souvent de très bonnes critiques ou alors de très mauvaises. Rarement d'entre-deux. Ce qui ne me surprit pas, d'ailleurs, pour un film du macabrement célèbre Gaspar Noé.
Alors pourquoi affirmer avoir compris une œuvre aussi trash et mystérieuse avec une intrigue finalement si simple et "bête" ? Je n'affirme pas avoir compris le pourquoi du comment tout le monde se retrouve dans cet état de transe incontrôlablement effrayant. Surtout les cris... Qu'est-ce qu'ils glacent le sang les cris. J'en avais les mains moites. En revanche, plus de peur que de mal pour ma part pour ce premier visionnage du long-métrage, bien que ne l'ayant pas vu au cinéma, je ne peux pas relate au trauma que les gens ont pu ressentir en voyant ça sur grand écran dans salle obscure.
Enfin bref, de mon côté, si je peux apporter une part de réponses à tout ce cirque qui n'en finit plus, que ce soit à travers Climax ou les critiques négatives qui l'entourent : oui, les drogues hallucinogènes et plus particulièrement le LSD, le tout mélangé à de l'alcool de plus, ça peut faire cet effet. Ce n'est pas tant l'horreur des actes commis durant le film qui sont provoqués par le LSD présumé, et c'est là, sur ce point précis où les gens selon moi passent à côté du propos du film ! C'est plutôt une sorte d'effet papillon à grande échelle, et encore une fois je m'expliquerai de la manière suivante : tout part de l'angoisse d'une femme face à une sensation inconnue face à un produit encore inconnu du corps et du cerveau. Cette angoisse va provoquer l'angoisse chez d'autres, et d'angoisse en angoisse, combinés à des passifs spéciaux entre les protagonistes, on en arrive à une sorte de concours de circonstance désastreux.
Mais surtout, le plus important dans tout ça, et ne me dites pas que vous dormez tranquille la nuit quand vous y pensez... L'enfant, putain ! L'ENFAAANT !!!!!