Alexandre Arcady renoue une fois de plus avec ses thèmes de prédilection : la famille, la judéité, la trahison, les destins contraires...
Contrairement à ses nombreux détracteurs, il se trouve qu'à titre personnel j'accroche plutôt bien à son cinéma très romanesque - même si certains de ses films ont pu me navrer.
Ceci étant dit, il faut bien être conscient que "Comme les cinq doigts de la main" reste un film très caricatural, lesté d'invraisemblances et d'une certaine balourdise générale.
Patrick Bruel en fait notamment des caisses dans son costard de patriarche feuj, leader physique et moral d'une fratrie éclatée de cinq garçons, incarnés par Vincent Elbaz, Mathieu Delarive, Pascal Elbé et Eric Caravaca, qui vont être amené à se rapprocher à la suite de plusieurs évènements tragiques.
On est clairement face à du cinéma de divertissement, et toute cette histoire n'apparaît guère crédible. Mais après tout, rares sont les cinéastes capables en France actuellement de proposer ce genre de spectacles, dotés d'un gros budget et d'une distribution de prestige (Françoise Fabian, Lubna Azabal, Caterina Murino, Michel Aumont, Philippe Nahon...)
Donc en dépit de ses maladresses et de ses grosses ficelles, j'ai passé un bon moment devant ce petit polar familial du dimanche soir.