Un bon p'tit thriller. Walter Salles ("Central do Brasil", "Carnets de voyage") signe son premier film américain, un thriller teinté de fantastique. Le scénar' (une mère, qui vient de se séparer de son mari, emménage dans un nouvel appartement pour se consacrer à sa fille. Mais l'appartement se révèle bizarre...) est béton et tient la route jusqu'à la fin. Le final se révèle haut en couleurs. Les acteurs sont très bons : Jennifer Connelly (vu dans "Il était une fois en Amérique" et "Blood diamond") montre un certain talent en mettant à profit son rôle, surtout pour le rapprochement mère/fille où elle excelle ; Ariel Gade, à peine 8 ans !, montre un certain talent qui ne passe pas inaperçu ; Pete Postlethwaite, John C. Reilly et Dougray Scott font du bon boulot mais ne sont pas très développés ; Tim Roth, quant à lui, est égal à lui même : parfait ! Les effets spéciaux sont bien faits, la musique, envoûtante, est une pure merveille et colle avec maestria avec le suspense. Réservant son lot de surprises, "Dark water" tient du sans-faute de par un rythme haletant quasi-parfait (malgré les baisses) qui emprunte parfois à "Shining" et à "Godsend, expérience interdite", prouvant que Walter Salles possède sa propore griffe sur ce petit chef d'oeuvre. Ce n'est pas un fil d'horreur. "Dark water" s'apparente pour moi comme un thriller déballant admirablement le ton fantastique sous forme d'horreur. Interdit aux moins de 12 ans. Spectateurs, à la douche !!!