Korean rapsodie
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Dernier jour avant qu'une veille d'un mois ne referme les salles obscures, le choix du film se fit facilement tant les bonnes sorties apparentes ne sont pas légion.
Et puis, sur l'autel du relativisme sacré, n'incombait-ill pas de visionner cette histoire pétrie de drames et de morts et de chairs arrachées, le tout majoritairement dans un lieu fermé et ainsi propice à l'angoisse ?
Le virus qui transforme l'humain en prédateur zombie ne met que quelques poignées de seconde pour accomplir son dessein; sitôt mordu, le sujet ne peut même pas compter sur une amputation pour se délivrer du mal, il deviendra nécessairement un prédateur redoutable (sauf à être dévoré avant).
Le zombie n'est pas ici une créature lente et demeurée mais au contraire un carnassier véloce pouvant penser par elle même parfois, dans la seule fin de dévorer de l'humain (de préférence en lui arrachant le cou ou le visage).
Dans ce train menant vers Busan, une infectée y montant juste avant la fermeture des portes va mettre en péril la quiétude du trajet. Dans l'une des voitures, un père, Seok Woo (Gong Yoo), accompagne justement sa fille Soo Ann (Kim Su An) à Busan chez sa mère dont il est séparé puisque vouant l'entièreté de sa vie à son emploi de gestionnaire d'actif. Père absent pour sa fille, celle-ci voue pour ce dernier une colère froide telle que les enfants l'expriment.
Un film de survie qui n'est néanmoins pas en reste quand il s'agit de critiquer ou d'encenser, par le biais des personnages, secondaires ou principaux, des dérives ou comportements individuels et collectifs actuels, accentués avec la crise sanitaire.
Ainsi est-il question de la condescendance du cadre supérieur, de l'extrême lâcheté du chef d'entreprise, de l'abandon des aînés, du repli face à l'autre; du courage parfois également.
Surtout, le rôle du père (d'absent à nécessairement présent pour la survie de sa fille), fil conducteur du récit, est menée jusqu'à la fin (ou presque)
Provoque quelques fois des sursauts
Salle remplie à vue de nez à 55%, succès de la séance
Créée
le 9 nov. 2020
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Quand je mate un film de zombies non parodique moderne, j'ai de nombreuses occasions de soupirer. C'est un genre assez codifié et le nombre d'histoires faisant intervenir ces charmants punching-ball...
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