Liberté chérie
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Un magnifique trio d'acteurs pour un sujet des plus épineux. Le retour d'une jeune femme juive-orthodoxe dans la communauté qu'elle avait quitté ravive un amour perdu et les tensions passées. Cet amour, lesbien de surcroît, ne peut survivre au sein d'un rigorisme religieux quasi moyenâgeux. Le carcan de la religion est omniprésent durant le film, renforçant la sensation d'emprisonnement et d'étouffement de ces femmes qui voudraient s'aimer. Il est vraiment dommage que le réalisateur Sebastian Lelio n'explore pas d'avantage les sentiments et les souvenirs de ses personnages, abandonnant toute passion et singularité pour se concentrer sur un quotidien religieux redondant.
Les interactions entre les intéressés ne sont fait que de non-dits, de long silence et d'une frustration permanente que l'on aimerait voir enfin exploser. Le très sous-estimé Alessandro Nivola est touchant de timidité et d'hésitation, Rachel Weisz et Rachel McAdams s'aiment crûment mais les soupirs de plaisir et les promesses annoncées ne tiennent que le temps d'un voyage se termine tel qu'il a commencé: fade.
Créée
le 19 juin 2018
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