Douze Hommes en colère par Skynet_be
New-York, une salle de tribunal dans les années 50 : douze hommes d’horizons différents, se retirent dans une salle. Ils doivent se prononcer sur la culpabilité d’un jeune homme accusé du meurtre de son père. S’ils le déclarent coupable, ce sera la chaise électrique ! La loi exige l’unanimité.
Le cas paraît simple ; tout accuse le gamin: son voisin du dessous a entendu une violente dispute, puis cette phrase hurlée : « Je vais te tuer », suivi du bruit de la chute d’un corps et de la cavale du jeune homme dans les escaliers ; la voisine d’en face a, quant à elle, assisté au crime au travers des vitres du métro. Tout semble donc couru d’avance, les débats ne devraient pas s’éterniser. Mais dès le départ, l’un des jurés (Henry Fonda) émet des doutes sur la culpabilité : il estime qu’une exécution capitale vaut bien que l’on s’attarde quelques heures sur un être humain et que l’on se repenche sur les faits et pas uniquement sur des témoignages qui, mis sur la sellette, ne semblent pas si irréprochables que cela. Un long débat commence…
D’emblée, on entre dans le vif du sujet : les 12 jurés devront statuer à l’unanimité sur la culpabilité (ou non) d’un homme. La responsabilité qui leur incombe est énorme : s’ils le jugent coupable, cet homme mourra!
Comme dit précédemment, les débats auraient pu rapidement tourner court. Tout accable l’accusé : les preuves, une mise en accusation éloquente, des origines modestes, des préjugés… et des jurés décidés à vite régler l’affaire.
Lors du vote préliminaire, seul le juré numéro 8 n’hésitera pas à casser le front et mettre en doute les propos des témoins oculaire et auditif. Toutes les failles et les contradictions des deux témoignages lui permettront de recentrer les débats sur les faits et de faire tomber, un à un, les a priori de départ. Car c’est au fil des discussions, parfois très animées, que l’on fait connaissance avec les douze jurés (qui soit dit en passant, resteront anonymes durant tout le film), que l’on découvre qui ils sont et ce qui motive véritablement leur sentence de départ, à savoir leurs propres expériences et surtout leurs échecs personnels.
Tout le film se déroule dans une même pièce ! Le jury y est enfermé à double tour et à part une ou deux scènes tournées dans les toilettes, on ne quitte pas ce lieu.
Une simple salle avec vue sur les gratte-ciels de New York, un ventilateur qui ne fonctionne pas, des protagonistes dégoulinants de sueur, une météo à l’orage suffisent pour donner une dimension étouffante au film...
La suite de la chronique sur : http://bit.ly/12HommesSkynet
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