Lézard du spectacle
S'emparer d'un grand classique tel que Dumbo avait tout du sacrilège et de l'outrage. Comme d'hab' pour beaucoup dès lors qu'il s'agit de revisiter le patrimoine. L'enjeu était donc ailleurs, et de...
le 30 mars 2019
51 j'aime
10
Disney en pleine période d'adaptation en live-action (film en prise de vue réel) de tous ses grands et vieux succès (Dumbo date de 1941 quand même !) a décidé de donner l'adaptation de Dumbo à Tim Burton. En effet qui mieux que Tim Burton pour adapter Dumbo ? C'est donc ce qui a été fait, mais qu'en est-il ? Tout d'abord, rappel de l'histoire en version Tim Burton : l'ex-artiste de cirque Holt Farrier (Colin Farell) est chargé de s'occuper d'un éléphanteau dont les oreilles démesurées sont la risée du public. Quand ses enfants découvrent que celui-ci peut voler, l'entrepreneur V. A. Vandeverre entre en jeu pour faire de Dumbo une véritable star…
Premières impressions : le film est une véritable réussite tant au niveau visuel que sonore. Le film est beau de bout en bout avec une direction photographique très réussi et le tout magnifier par la magique orchestration musicale de Danny Elfman, le fidèle compositeur de Burton. On retrouve d'autre part un jeu d'acteur convenable et égal entre tous les acteurs même si nous ne sommes pas dans l'exceptionnel malgré la présence de grands acteurs (Colin Farell, Danny DeVito, Michael Keaton) et actrice (Eva Green)
Étant un film distribué par Disney il fallait bien évidemment remplir le cahier des charges progressiste du géant. Non pas que les valeurs diffusées ne me déplaisent mais restent toute fois un peu maladroite dans leur exécution. Ainsi, la petite fille est bien mis en avant avec sa volonté de devenir scientifique avec pour modèle Marie Curie au dépend du petit garçon malheureusement qui n'est pas du tout développé et sans personnalité propre, dommage. Il y a aussi, bien évidemment, puisque nous parlons de cirque le fait de libérer les animaux de leur captivité qui apparaît explicitement à la fin du film et qui me semble un peu tombé de nul part même si cela me paraissait nécessaire d'en parler dans le film. Tim Burton voulait aussi critiquer les businessmen qui concentrent les artistes de cirque dans un immense parc d'attraction (les réduisant à des variables d'ajustement) au dépend du cirque "artisanal" (ironique pour un film Disney, firme qui promeut ses gigantesques parcs d'attraction à travers le monde !). Cette critique s'est faite dans un scénario des plus classiques mais néanmoins plaisant à regarder et facile à comprendre pour les enfants.
On notera enfin de belles références au film original ainsi que des dialogues et détails qui ne laissent pas en reste les adultes tout en étant accessibles aux enfants.
Ce film est un moment magique, on retombe en enfance et on se laisse émerveiller par le monde du cirque qui va si bien à ce grand réalisateur qu'est Tim Burton.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 29 mars 2019
Critique lue 164 fois
D'autres avis sur Dumbo
S'emparer d'un grand classique tel que Dumbo avait tout du sacrilège et de l'outrage. Comme d'hab' pour beaucoup dès lors qu'il s'agit de revisiter le patrimoine. L'enjeu était donc ailleurs, et de...
le 30 mars 2019
51 j'aime
10
En s'attaquant à une nouvelle adaptation du célèbre dessin animé des studios Disney, Tim Burton n'avait pas la tâche facile. Car si le personnage de Dumbo a toujours suscité une sympathie quasi...
Par
le 29 mars 2019
35 j'aime
14
Finalement, c'est toujours bien quand on n'a absolument rien à attendre d'un film… Cette version "filmée" (si l'on ose dire car une grande partie du film est évidemment le résultat d'un gros travail...
Par
le 1 avr. 2019
34 j'aime
4
Du même critique
Lorsqu’un simple contrôle de police pour une infraction mineure dégénère avec le meurtre d’un agent de police, le couple d’afro-américains coupable décide de fuir pour échapper à la police. Queen...
Par
le 14 févr. 2020
5 j'aime
Deux hommes, un rocher et une lumière : le phare. Le postulat est simple et pourtant, l’un voudrait voir cette lumière quand l’autre l’en empêche égoïstement. Elle attise la convoitise et corrompt...
Par
le 16 déc. 2019
4 j'aime
1
Maryam est condamnée à mort sauf si elle arrive à obtenir le pardon de la fille de son mari - qu’elle a tué - lors d’une émission de télé réalité… Rappelant l’époque où la télé-réalité était au...
Par
le 8 oct. 2020
2 j'aime
1