Film catastrophe russe. Le séisme arrivant au bout de vingt minutes après la présentation des personnages est assez impressionnant et laissera une impression de chaos dans cette ville.
Les secours seront absents, en dehors de l'aide internationale, ce qui oblige les rescapés à s'organiser eux-mêmes. C'est à dire avec les moyens du bord dérisoires. Si un hôpital de campagne est dressé, ce ne sont pas les désormais sans-abris qui manquent. Manque de nourriture, froid, blessures, médecin débordé. Comme si ça ne suffisait pas, il y a également les pillages.
Si l'être humain est capable du pire comme de profiter de la détresse humaine pour voler, il y a heureusement la majorité des gens qui se battent pour trouver des survivants. D'autres qui cherchent désespérément leurs proches. The Earthquake met le paquet sur la musique lacrymale, sur les gros plans de ces hommes, femmes, enfants, vieillards, en train de pleurer leur famille disparue. C'est une tragédie. Les gens sont tristes. C'est normal, me direz-vous. Est-ce qu'il faut insister aussi lourdement sur leur douleur ? Chacun est juge.
Malgré ces lourdeurs, The Earthquake reste humain. Dans ses bons comme ses mauvais côtés. Passé le choc, se posera la question de la cicatrisation des plaies, repartir de zéro sur une nouvelle vie et ce n'est jamais évident.