Un Fritz Lang que je n'avais pas encore vu et une merveille de plus à son actif... Un précis de mise en scène de suspense absolument exemplaire. C'est d'ailleurs de manière flagrante le film le plus hitchcockien de Lang. D'ailleurs, à propos d'Hitchcock, un seul détail du film l'empêche d'accéder au statut de chef-d'oeuvre qu'il n'est pas loin de mériter : c'est le Mac Guffin. Putain ! C'est un gâteau ! Un putain de gâteau ! Non mais franchement, je ne sais pas si ça marche dans le roman de Greene, mais là, voir les mecs courrir des mois après un putain de gâteaux, et surtout le final : en retrouver des bouts, et des bouts de boite en pauvre carton, plusieurs mois après l'explosion de la maison par une bombe militaire, c'est franchement n'importe quoi. Ca ne gâche pas la fête pour autant, le film est vraiment terrible, mais ça enlève un peu de sérieux à l'entreprise.