Federal Hill par Ygor Parizel

Le début de ce film copie, rend hommage à Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle par son noir et blanc, sa partition de jazz ainsi que par une scène de cambriolage. Mais bien vite on comprend que la comparaison s'arrête là car il s'agit d'un drame mafieux en quelque sorte avec cette histoire d'une bande de jeune homme vivant à Providence dans un quartier italo-américain dans les années 80/90. Du coup à ce moment-là, une autre référence surgit celle de Rusty James ou The Outsiders les deux films de Coppola voir de Mean Streets de Scorsese, pas vraiment une intrigue sur la Mafia mais plutôt une itnrigue de gang de jeunes avec des archétypes de personnages qu'on reconnaît facilement. Le scénario est bien fichu avec ce mélange de 400 coups, de virées en Cadillac, de dragues et de romance bref un drame plus qu'un film de genre. Pourtant la fin est rattrapée par le genre "mafieux" avec une ultime partie bien moins inspirée tournant à la tragédie de façon pas très maline, mal sentie.