Faut-il s'inquiéter de ce phénomène pro-pingouin et en profiter pour boycotter Windows et passer sou

Après avoir réalisé la trilogie Mad Max (1982/1985) et Babe 2 (1999), George Miller embraye vers l'animation, en réalisant une comédie musicale largement axée sur les leçons de morale (acceptation de l'autre, indifférences, mais aussi sur l'environnement, le climat et l'écosystème de notre planète). Alors, il est vrai que tout ceci commence à faire beaucoup pour un film uniquement porté par une bande de manchots. Il faut reconnaître que l'on s'ennui relativement vite, on a l'impression de voir et revoir la même chose. Bien que, techniquement et visuellement parlant, Happy Feet a de quoi étonner, voire même surprendre, notamment du côté de la Motion Capture et aussi pendant les séquences de vues aériennes et autres scènes d'actions. Mais hélas, il en faut un peu plus pour nous captiver qu'un simple pamphlet écolo ! Après La Marche de l'Empereur (2005) et son succès au box office (qui fit de lui, l'un des plus gros succès du cinéma français aux Etats-Unis et lui offrant par la même occasion, l'Oscar du Meilleur film documentaire), profitant de cet engouement de la part du public, la Warner en profite pour nous servir une version musicale des manchots. Sachant que l'on avait déjà eu droit aux même bébêtes dans Madagascar (2005), la « mode » n'est pas prête de s'arrêter en si bon chemin, puisque l'on verra débarquer en pleine canicule, une énième histoire de manchots, avec Les Rois de la Glisse (prévue cet été), où là, ils ne chanteront plus, mais feront tout simplement du surf ! En n'oubliant pas aussi : Farce of the Penguins qui n'est autre que la parodie US du film La Marche de l'Empereur. Alors, la question que l'on peut se poser, c'est « faut-il s'inquiéter de ce phénomène pro-pingouin ou pro-manchots? » Les majors U.S n'ont t'elles pas peur de nous écœurer à force ? Faut-il s'en méfier ? Ou plutôt adhérer à ce phénomène et en profiter par la même occasion pour boycotter Windows et passer sous Linux ? Non, arrêtons-nous là, avant que cela n'aille trop loin !

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Critique rédigée en 2006, lors de sa sortie au cinéma.