Après sa consécration dans Billy Madison, Adam Sandler continue sur sa lancée et s'offre un nouvelle comédie basée cette fois-ci sur le golf, chose que l'on avait pas vu au cinéma depuis Caddyshack. Et si le comique américain ne connaitra en France une réelle réputation qu'à la toute fin des années 90 avec Waterboy et Big Daddy, il était déjà une star aux États-Unis, notamment lors de l'émission "Saturday Night Live" aux côtés de ses comparses de toujours Chris Rock, Rob Schneider et Dennis Dugan. Terminagolf marque d'ailleurs leur première collaboration ensemble...


Nous suivons donc les aventures de Happy Gilmore, un mauvais hockeyeur un brin loser sur les bords qui ne vit que pour ce sport. Mais lorsque sa grand-mère est expulsée de chez elle, il va devoir trouver une importante somme d'argent pour qu'elle récupère sa demeure, et pour cela Happy va devoir pratiquer un sport qu'il déteste mais dont il s'est découvert un talent inouï : le golf. À partir de là, ce bon vivant vulgaire et excentrique va côtoyer la crème des dandys et accumuler les pires frasques sur les terrains, rameutant malgré lui une foule de nouveaux spectateurs grâce à son fameux swing.


Ses excès de colère, son franc-parler et ses coups de poings vont donc non seulement attirer l'attention des grands pontes du golf mais également celle d'un vieux maître du sport (Carl Weathers), d'une assistante en communication terriblement sexy (Julie Bowen) et d'un odieux rival (Christopher McDonald). Et si le long-métrage ne réconciliera pas les réfractaires du sport (qui possède tout de même quelques guest stars comme Lee Trevino, Bob Barker, Verne Lundquist et Mark Lye), il aura au moins le mérite de sacrément amuser de par sa bonne humeur omniprésente, ses gags parfois hilarants et sa mise en scène dynamique.


Quant aux fans d'Adam Sandler, il se régaleront face à l'un des tout premiers grands rôles de l'acteur, ici déjanté et grimaçant, donnant au final ce qui sera l'une de ses habitudes dans chacun de ses films une petite leçon de vie toujours bonne à prendre. Au final, Terminagolf reste une très bonne comédie sportive et l'une des rares à s'intéresser au golf, à voir pour les amateurs du genre.

MalevolentReviews
5

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste La Case DTV

Créée

le 20 avr. 2019

Critique lue 557 fois

Critique lue 557 fois

D'autres avis sur Happy Gilmore

Happy Gilmore
SimplySmackkk
7

Un éléphant dans un magasin de porcelaine

Des comédies d’Adam Sandler, il y en a à la pelle. C’est que ça pousse bien. Mais avec parfois quelques belles pousses. Une belle pousse n’est pas le genre de compliments adorables que le personnage...

le 20 déc. 2019

7 j'aime

Happy Gilmore
Fatpooper
7

Terminagolf

Adam Sandler et Dennis Dugan, c'est une histoire d'amour qui remonte à plus de 15 ans. Depuis ils ont enchaîné les projets ensemble avec une fidélité irréprochable. Happy Gilmore est donc le premier...

le 15 mai 2012

7 j'aime

Happy Gilmore
franckwalden
7

Un bourrin au pays de la finesse...

Alors d'abord, ce film est vraiment MARRANT. C'est-à-dire qu'on se MARRE au-delà du simple étirement zygomatique. Assez rare pour être souligné en intro de cette bafouille. L'humour repose souvent...

le 5 juin 2012

6 j'aime

Du même critique

Wonder Woman 1984
MalevolentReviews
3

Tant qu'il y aura des hommes

Toujours perdu dans une tourmente de décisions visuelles et scénaristiques, de décalages et de tonalités adéquates, DC Comics se fourvoie une nouvelle fois dans un total manque de cohésion et par...

le 26 déc. 2020

68 j'aime

6

Dune
MalevolentReviews
5

L'Épice aux étoiles

Attendu comme le Messie, le Dune nouveau aura été languissant avec son public. Les détracteurs de Denis Villeneuve s'en donne à cœur joie pour défoncer le produit à la seule vue de sa bande-annonce,...

le 18 sept. 2021

44 j'aime

5

Kaamelott - Premier Volet
MalevolentReviews
5

Les prolongations

Il l'a dit, il l'a fait. Plus de dix ans d'absence, dix ans d'attente, dix ans de doute, une année de retard à cause de la pandémie. Kaamelott a marqué la télévision, de par son ampleur, son aura...

le 20 juil. 2021

40 j'aime

10