Cette transposition ne peut pas se targuer de la complexité de son pendant littéraire. Pourtant, il peine à faire aboutir une histoire aux intrigues pléthoriques et denses. David Yates, un brin fatigué, nous offre un paradigme d’épisode de transition en attendant l’affrontement ultime et la chasse aux horcruxes. Ce film est censé être axé sur la jeunesse de Voldemort et sur les horcruxes, il s’embarrasse d’histoires d’amour d’une niaiserie ahurissante. Par contre, j’ai apprécié la noirceur toujours plus appuyée, l’ambiance angoissante qui s’en dégage et la relation entre Dumbledore et Harry, retranscrite à la perfection.