Ce n'est pas une critique. Ce texte est écrit le août 2010. Ce qui va suivre est ce que je pense pour le moment. Pour moi, les bons films, les meilleurs, sont ceux qui restent en tête et qui questionnent encore quelques mois (les bons), quelques années (les meilleurs) après les avoir vus ou revus.
La première impression à la sortie du film est bonne. Pas un moment de répit pendant le film c'est très prenant. Le scénario est suffisamment complexe et tiré par les cheveux pour me plaire, je repense à Existenz (D. Cronenberg), Matrix (frères Wachowski) ou au livre Ubik (P. K. Dick).
La question du film : Sommes nous dans le monde réel ?
Comme disait la petite bourgeoise à la sortie du ciné, "Ouai c'est pas mal mais c'est un peu surfait ".
Le pitch : Un type (Léonardo di Caprio) est engagé par un chef d'entreprise japonais pour placer une idée dans le subconscient d'un concurrent. Notre héros, Léonardo a des amis dont Ellen Page (Juno). Ce sont les acteurs font croire au film, avec le britanique Tom Hardy.
Ce qui m'a plu dans le film c'est que souvent mes rêves ressemblent à des films. Ici on inverse l'effet pour faire ressembler le film à un rêve. Pas mal de choses sont réussies : les acteurs sont plus ou moins connus, ils sont pour le spectateur des éléments de leur inconscient, des projections, des fantasmes. C'est ainsi une bonne idée de retrouver Léonardo sur une plage et d'entendre Edith Piaf quand on sait que Marion Cotillard est au générique.
Marion Cotillard au générique ? Une bonne idée ? Ce n'était peut-être que pour justifier la bande son. Son personnage est assez superficiel, et cela semble être voulu dans le film. Alors pourquoi aurait-il fallu choisir quelqu'un d'autre ?
[Début Spoiling]
Encore une chose bien dans le film qui va me permettre de le revoir et d'être plus attentif : Le passage d'apprentissage de Ellen Page n'est pas trop long et ne comporte pas de passage pédagogique (pour le spectateur). Cela évitera un passage événtuel d'ennui.
[Fin Spoiling]
Enfin je pense que c'est le genre de film qui se regarde plusieurs fois. Parce qu'on a pas tout compris ou parce qu'on veut tester une théorie qu'on a élaboré après le film, comme Fight Club ou Mulholland Drive par exemple. Encore faut-il que le film résiste à un nouveau visionnage.....