Tu appelles ça de l’archéologie ?
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Je vais trancher un peu en disant que ce troisième volet des aventures d'Indiana Jones n'est pas mon favori, malgré son succès évident en 1989 dans les salles obscures.
Le tandem Harrison Ford/Sean Connery fait marcher le film dans les rôles relationnels fils et père, c'est indéniable. Le reproche que je pourrais porter est que la troisième quête d'Indy - trouver le Saint Graal avant les nazis - penche trop dans l'humour et la comédie. Ce n'est pas un mal certes, mais elle en perd le côté frisson que l'on aimerait ressentir comme dans Les Aventuriers De L'Arche Perdue et Le Temple Maudit, même si ces derniers aussi ne sont pas avares en moments humoristiques, sans oublier l'action évidemment, autre élément important de la saga de l'archéologue aventurier.
On retrouve avec plaisir les personnages de Salah et de Marcus Brody, ce dernier s'impliquant plus dans cette épopée, loin de son musée ici.
Alison Duddy excelle à merveille dans son rôle de garce cupide jusque dans le regard mais navré, Docteur Schneider, mes yeux sont restés dans ceux ô combien magnifiques de Marion Ravenwood. AAAH, elle m'a griffé !
Michael Byrne excelle aussi de son côté, campant un officier de la gestapo des plus arrogants. Il a vraiment une sale gueule ! AAAH, il m'a frappé !
En ce qui concerne le principal antagoniste, le chef de l'instigation de la quête du Graal à la veille de la seconde guerre mondiale, je trouve qu'il n'arrive pas à la hauteur de Belloq et de Mola Ram. Parce que je pense qu'il se mouille moins par rapport aux deux méchants qui ont précédé. C'est l'impression qu'il donne. Il montre moins de charisme.
Le début du film montre comment Indiana Jones, alors encore adolescent, a commencé à devenir ce qui le caractérise ou le symbolise lors d'une poursuite très rythmée : fouet, cicatrice au menton, phobie des serpents et le chapeau que lui remettra en récompense de sa bravoure un autre aventurier.
Voilà.
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le 31 mai 2020
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