Vil requin
Si Les Dents de la mer n’inaugure pas la thématique du requin au cinéma, c’est pourtant bien lui qui fonde le genre du film de requin en y instaurant des jalons aujourd’hui incontournables. Déjà, le...
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Question à 100 000 euros.
A votre avis, qu'est-ce qui fait kiffer quelqu'un qui a déjà la trouille des requins et de la haute mer au point de ne jamais parvenir à nager toute seule dans la mer ou l'Océan ?
Un film de plus qui confirme qu'il ne faut jamais nager toute seule dans la mer ou l'Océan, pardi.
J'étais très curieuse de cet énième film de survie, duel entre une surfeuse et un requin blanc. Je n'ai pas été déçue sur ce que je m'attendais à voir, et on peut dire que le cahier des charges est plutôt bien rempli pour The Shallows. Il a notamment la bonne idée de respecter le timing de 20 minutes maximum d'exposition, de faire rapidement entrer le spectateur en immersion sans jamais s'attarder sur des personnages secondaires débiles, de 20 piges, avec forcément un couple, un black, une connasse... Bref, vous avez compris le topo.
En parlant d'immersion, j'ai été particulièrement saisie par la qualité visuelle du film. Les couleurs sont sublimes, que ce soit celle de l'eau, celle des coraux, du sang... On a même droit à une scène esthétiquement superbe incluant une bande de méduses occupées à faire du surplace, avec des nuances façon Avatar. Je m'attacherai même à saluer le travail rarement remarqué sur le maquillage de Blake Lively. Au fur et à mesure du film, sa décrépitude et l'état critique de ses blessures sont parfaitement rendues. On y croit, à cette nana paumée qui enchaîne forcément les tuiles et qui, non contente de rester isolée sur son rocher, s'est bien fait mordre comme il faut par le méchant poisson grognon.
Alors oui, on a compris le topo : les requins n'attaquent pas comme ça, à la limite ils "goûtent" ce qui nage, n'étant pas friands de chair humaine, et ils nous laissent bien gentiment nous vider de notre sang plutôt que de se conduire comme un Jigsaw dans un slasher movie. Mais on s'en fout, en fait. Le film ne promet rien d'autre que de jouer sur notre peur éternelle de ce qui vit sous l'eau, de ces requins qui demeureront malgré tout des machines à tuer redoutables pour les bipèdes terrestres que nous sommes. Certes, le film, surtout vers la fin, dérive vers une forme d'excès que ne lui aurait pas totalement boudé un Sharknado 24, mais on lui pardonne. Blake Lively est belle à tomber, fait parfaitement le job, les décors sont incroyables et le méchant du film justement très méchant.
What else ?
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le 9 févr. 2017
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