On prend les mêmes (ou presque) et on recommence !
Jon Favreau revient aux manettes de cet IRON MAN 2 après un premier volet ayant bien poser les bases de nos personnages. Un humour et un casting au top ! Robert Downey Jr. a bien compris que son personnage plait et nous offre de pures moments de débauches et d’hilarités !
Cette fois-ci, il faut faire plus grand. Le Bad-Guy sera le miroir inversé de Tony Stark. Un Mickey Rourke Russe et Massif, ne faisant pas dans la finesse, qui se crée son armure lui-même... Mais serait-ce lui le véritable antagoniste, ou un autre plus discret, comme dans le 1er ?
Le scénario parvient à introduire la zone d’ombre de Tony Stark et notamment grâce à l’héritage caché de son père. Son armure le fait mourir a petit feu, le héros souffre et il ne lui reste plus beaucoup de temps. IRON MAN n’abandonne jamais et son isolement psychologique se fait bien sentir. Ses proches s’épanouissent de leurs côtés : Le nouveau James Rhodes alias War Machine devient super-héros à son tour en enfilant l’armure et Pepper Potts récupère la direction de Star Industries.
Les scènes d’action nous en mettent pleins les yeux, notamment avec le combat contre les armures robotisés. La complicité de Robert Downey Jr. et Don Cheadle se sent et l’on a pas perdu au change.
Cependant, le film a du mal à se démarquer et à récupérer la pertinence du premier volet. Le retour de Nick Fury et l’arrivée de Black Widow dans la seconde partie sabote la narration et empêche les véritables enjeux de s’épanouir. Le Shield devient sources multiples de Deux Ex Machina et empêche le héros d’évoluer par lui-même.
On se demande encore quel devait être l’intrigue principale tant il y en a. Un film de transition, qui prend trop de temps à préparer le projet The Avengers plutôt que de développer des enjeux nettement plus sombres et profonds. Le film reste néanmoins cool et divertissant !