Tata rat tata. C'est la sonnerie du clairon pour appeler la chair à canon a chanter les louanges de leur société Etat, et c'est tout ce que ce film d'une hypocrisie sans limite offre aux spectateurs. Comprenons : Jean Paul Gaultier est réputé selon Le canard enchainé, être un radin, doublé d'un escroc avide d'argent. Je m'attendais donc à du sévère, du croustillant, à l'envers du décors de cette machinerie infernale et tentaculaire du "must" parisien typique et faux sur toute la ligne du beauf du regretté Cabu. Eh non, le film ennuie, on n'apprend rien et le spectateur venu avec son cerveau, se demande, en sortant de la somnolence de la séance, pourquoi on ne le paye pas pour voir de pareilles bêtises publicitaires. L'univers créatif de Jean Paul deux et j'en retiens uns, est une façade qui s'est lézardée et c'est ce sujet qui intéresse, par l'univers nombrilique qu'offre Loïc Prigent, le réalisateur qui a vendu son âme pour que JPG lui ouvre son atelier sous sa censure et ses interdits dont se plaignent celles et ceux qui travaillent pour lui... Pitoyable, le fric achète donc tout. Y compris le silence, Molière réveille ton Tartuffe, ils sont devenus fous.