Comme l’artiste plasticienne ORLAN dans son domaine, précurseuse, décriée, incomprise puis plagiée et maintenant reconnue, on peut lui comparer le cinéma d’Aurélien réal et son tout aussi précurseur et incompris «L’autre Coté du Miroir ». Un film brut mais sophistiqué, qui utilise toutes les règles du cinema de fiction pour mieux les transgresser et se joue du cinema d’art pour le travestir en cinema de fiction. Des thèmes socio-culturels et philosophiques multiples sont abordés dans le film mais c’est surtout les sens qui sont en émois. Le son et l’image nous transportent (parfois difficilement) dans des contrées inconnues. On est bousculé et on n’en sort pas indemne …. et c’est tant mieux!!