L'ÉCOLE BUISSONNIÈRE de Nicolas Vanier avec François Cluzet, Jean Scandel, Éric Elmosnino le comte machin et les amis de son fils…
Dans les années 30, confié par un orphelinat à des besogneux vivant sur les terres et au service du Comte de la Fresnay en Sologne, Paul gamin jamais sorti de l’orphelinat boudant l’école, découvre le monde et la nature en compagnie d’un braconnier obsession du mari garde-chasse de la gentille dame Célestine interprété par la zinzin et guillerette Valérie Karsenti en mal d’enfant qui l’a recueilli, le faisant passer pour le fils d’un cousin…
Ça sonne faux, car c’est faux et c’est mal interprété voir sur joué, particulièrement le personnage du braconnier en sauvage érudit interprété par un Cluzet exagérément franchouillard et celui du garde-chasse interprété par un Elmosnino maladroit primesautier bien trop moujingue. On a vraiment du mal à s’accrocher même pour faire semblant d’y croire, comme pour rire de cette brouette dans l’arbre ou apprécier la technicité de la pêche au saumon à la mouche et avec beaucoup de peine à cette chasse à courre, à cor et à cri, du grand cerf le Graal objectif des protagonistes.
On s’approche même par moment d’un Tintin avec le toutou Garçon du braconnier Haddock, comme lors de cette visite impromptue du camp de romanichel dans les bijoux de la Castafiore, ce n’est ni drôle ni larmoyant c’est risible engoncer et théâtral. Et malgré l’avènement final providentiel et téléphoné de type conte de fée, c’est long lassant et de peu d’intérêt, sauf d’amorcer la sieste.